Et pour nos élèves en mobilité ?

Cinq des étudiants de l’ENSGTI étaient en mobilité académique à l’étranger au moment où le confinement a été mis en place en France. Juliette, inscrite en double diplôme à l’ETS de Montréal a choisi de rester au Canada. Les 4 autres élèves, Emma (en mobilité académique à Complutense Madrid), Lorraine (en mobilité à Norvegian University of Science and Technology, Trondheim), Leo et Yanis (tous deux inscrits en doubles diplômes à EP-USP, Sao Paolo), ont fait le choix de rentrer auprès de leurs proches, les différentes universités partenaires étant elles aussi fermées.

Tous ont suivi des cours à distance avec des dispositifs en ligne, performants selon leurs témoignages : PowerPoint commentés, capsules vidéos, cours en visioconférence avec utilisation de tablette numérique pour les annotations, échanges avec les enseignants en audio ou en chat pendant les visioconférences, forums pour les questions, etc…

Les élèves avaient également des exercices à rendre ou des QCM à remplir, en complément des cours ; ce qui permettait aussi aux universités de contrôler l’assiduité.

Au niveau des TP, en Espagne, faute de manipulation, les élèves ont travaillé sur les données censées être mesurées. Ils ont dû les analyser, réaliser les calculs et rédiger les comptes rendus de la même manière, mais sans la partie manipulation.

Pour ce qui est des examens, au Brésil, des partiels sous forme de QCM ou de questions ouvertes ont été proposés ainsi que des projets à présenter sur google meet, avec un niveau d’exigence identique à celui des premiers partiels d’avant la crise sanitaire.

En Espagne, les enseignants ont préféré réaliser les évaluations sous forme de projets, d’exercices à renvoyer, de TP virtuels.

D’ordinaire, les examens sont déjà proposés en ligne en Norvège, souvent sous forme de QCM. Ainsi le système là-bas était rôdé mais quelques adaptations ont été mises en place : l’intégralité des documents étaient autorisés, le système de notation est passé pour certaines matières d’une note de A à F à un système de pass/fail, plus simple, etc…. la bienveillance étant comme partout de mise.

Le retour précipité en France a été relativement difficile pour ces élèves qui appréciaient grandement leur mobilité mais tous retiennent la réactivité et la qualité de l’enseignement à distance proposé par leur université d’accueil.

Même si leur mobilité a été écourtée, ils ont tout de même eu le temps de profiter de leur séjour à l’étranger et ont pleinement expérimenté l’autonomie ainsi que développé leur sens de l’organisation et leur réactivité pour s’adapter à une situation si peu commune.

 

×
Aller au contenu principal